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27 décembre 2013

La poésie au XIXème siècle

Le Spleen de Paris, Charles BAUDELAIRE (1862)

Charles BAUDELAIRE a eu l'idée de décrire "une vie moderne et abstraite" en s'inspirant de Gaspard de la Nuit d'Aloysius Bertrand. C'est un recueil qui compte 50 petits poèmes en prose. Les poèmes en prose sont des textes qui empruntent à la fois à la prose parce qu'ils ne sont pas versifiés et aussi à la poésie parce qu'ils contiennent des images, des sonorités et des rythmes. Dans la dédicace de ce livre, il dit à son ami Arsène Houssaye que "nous pouvons couper où nous voulons, moi ma rêverie, vous le manuscrit, le lecteur sa rêverie." Bonne rêverie amis lecteurs !

Mes passages préférés :

  • "Ah ! pour nous, malheureuses vieilles femelles, l'âge est passé de plaire, même aux innocents ; et nous faisons horreur aux petits enfants que nous voulons aimer !" (II - Le désespoir de la vieille)
  • "Non ! il n'est plus de minutes, il n'est plus de secondes ! Le temps a disparu ; c'est l'Eternité qui règne, une éternité de délices !" (IV - La chambre double)
  • " [...] et vous, Seigneur mon Dieu ! accordez-moi la grâce de produire quelques beaux vers qui me prouvent à moi-même que je ne suis pas le dernier des hommes, que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise !" (X - A une heure du matin)
  • "Le poète jouit de cet incomparable privilège qu'il peut à sa guise être lui-même et autrui." (XII - Les foules)
  • "[...] dans les jardins publics il est des allées hantées principalement par l'ambition déçue, par les inventeurs malheureux, par les gloires avortées, par les coeurs brisés, par toutes les âmes tumultueuses et fermées [...] C'est surtout vers ces lieux que le poète et le philosophe aiment diriger leurs avides conjectures." (XIII - Les Veuves)
  • C'est là qu'il faut aller vivre, c'est là qu'il faut aller mourir ! Oui, c'est là qu'il faut aller respirer, rêver et allonger les heures à l'infini des sensations." (XVIII - L'Invitation au voyage)
  • "Ô nuit ! ô raffraichissantes ténèbres ! vous êtes pour moi le signal d'une fête intérieure, vous êtes la délivrance d'une angoisse !" (XXII - Le Crépuscule du soir)
  • "Il faut que ma pensée soit une grande vagabonde pour aller chercher si loin ce qui est si près de moi." (XXIV - Les projets)
  • "Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. mais enivrez-vous." (XXXIII - Enivrez-vous)

Lecture de mars 2014.

 


 

 

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