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28 décembre 2013

Le Roman au XXème siècle

 CROSSFIRE - Dévoile-moi, Sylvia DAY (407 pages)

La quatrième de couverture : Lorsqu'il est entré dans ma vie, je ne savais rien de Gideon Cross sinon qu'il exerçait sur moi une attraction violente, si intense que j'en fus ébranlée. J'ignorais encore tout de sa force et de ses failles, de ce besoin qu'il avait de posséder et de dominer, de l'abîme au bord duquel il oscillait. Je n'imaginais pas que chacun de nous deviendrait le miroir de l'autre (un miroir dans lequel se refléteraient les blessures intimes et les désirs vertigineux qui nous habitaient). Je ne mesurais pas encore la profondeur de l'amour qui allait nous unir.

 CROSSFIRE - Regarde-moi, Sylvia DAY (442 pages)

La quatrième de couverture : Gideon Cross. Aussi beau et parfait à l'extérieur, qu'il est détruit et tourmenté à l'intérieur. Il était lumineux, une flamme à laquelle je me suis brûlée pour les plus sombres plaisirs. Je ne pouvais pas rester loin de lui. Je ne voulais même pas le faire. Il était mon addiction ... tous mes désirs ... mien. Mon passé était aussi violent que le sien, et j'étais tout aussi cassée. Cela n'aurait marché. C'était trop dur, trop douloureux ... sauf quand c'était parfait. Ces moments de faim et d'amour désespéré étaient une folie des plus exquises. Nous étions liés par notre besoin. Et notre passion nous mènerait au-delà de nos limites, à la frontière de l'obsession ...

 CROSSFIRE - Enlace-moi, Sylvia DAY (442 pages)

La quatrième de couverture: Parce qu'il me savait menacée, Gideon avait pris des risques insensés. Pour me protéger, il s'était chargé du pire des fardeaux. Son geste était la plus bouleversante des preuves d'amour, mais il nous séparait autant qu'il nous rapprochait. Prisonniers de nos secrets, nous étions plus que jamais prêts à défier le destin pour être ensemble. Je pressentais toutefois que ce passé qui nous avait déjà tellement meurtris pouvait, à tout instant, nous rattraper.

Mon avis : Une histoire passionnante mais un peu crue par moment... Pas une lecture à mettre entre n'importe quelles mains : on est ici dans une catégorie histoire d'amour où se mêle l'érotisme. Ceci dit, il est bien atteint ce Gideon Cross !


FIFTY SHADES - Cinquante nuances de Grey, E.L. JAMES (594 pages)

La quatrième de couverture: Lorsqu'Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime chef d'entreprise Christian Grey, elle est à la fois séduite et profondément intimidée. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l'oublier - jusqu'à ce qu'il débarque dans le magasin où elle travaille à mi-temps et lui propose un rendez-vous. Naïve et innocente, Ana est troublée de constater qu'elle est follement attirée par cet homme. Quand il lui suggère de garder ses distances, elle ne l'en désire que davantage. Mais Grey est tourmenté par ses démons intérieurs et le besoin de tout contrôler. Lorsqu'ils entament une liaison passionnée, Ana découvre son pouvoir érotique, ainsi que la part obscure que Grey tient à dissimuler...

 FIFTY SHADES - Cinquante nuances plus sombres, E.L. JAMES (594 pages)

La quatrième de couverture: Dépassée par les sombres secrets de Christian Grey, Ana Steele a mis un terme à leur relation pour se consacrer à sa carrière d'éditrice. Mais Grey occupe toujours toutes ses pensées et, lorsqu'il lui propose un nouvel accord, elle ne peut pas y résister. Peu à peu, elle découvre le douloureux passé de son sulfureux M. Cinquante Nuances. Tandis que Christian lutte contre ses démons intérieurs, Ana doit prendre la décision la plus importante de sa vie...

FIFTY SHADES - Cinquante nuances plus claires, E.L. JAMES (594 pages)

La quatrième de couverture: A présent réunis, Ana et Christian ont tout pour être heureux : l'amour, la fortune, et un avenir plein de promesses. Ana apprend à vivre dans le monde fastueux de son M. Cinquante Nuances sans perdre son intégrité ni son indépendance tandis que Grey s'efforce de se défaire de son obsession du contrôle et d'oublier son terrible passé. Mais bientôt, alors que tout semblait leur sourire, le destin les rattrape et leurs pires cauchemars deviennent réalité... Un happy end est-il possible pour Grey et Ana ?

Mon avis : Une fois n'est pas coutume : je ne donne mon avis qu'après avoir lu la trilogie Fifty Shades dans son ensemble. Eh bien... les premiers mots qui me viennent à l'esprit  sont déroutant... captivant... flippant... émouvant... La lecture du tome 1 m'a paru "très crue" à bien des endroits mais l'histoire "d'amour" entre Ana et Christian m'a plu, le côté sadique pas du tout par contre. En revanche, l'idée de rester soi-même tout en cherchant à faire de son mieux pour se rapprocher de l'être aimé m'a beaucoup touché, ainsi que l'idée de s'investir tout en cherchant à garder son intégrité. On ne peut pas changer réellement ce que l'on est mais, par amour pour l'autre, on peut faire bien des efforts et réorienter ses priorités. Ensuite, je pense aussi, comme Ana, que l'amour vrai peut guérir les blessures, les fêlures de l'autre et les siennes.  Ceci dit, ce ne sont pas des livres à mettre entre n'importe quelles mains...


Inconnu à cette adresse, KRESSMANN TAYLOR (86 pages)

La quatrième de couverture : Ils sont tous deux allemands. L'un est juif, l'autre non, et leur amitié semble indéfectible. Ils s'expatrient pour fonder ensemble une galerie d'art en Californie mais, en 1932, Martin rentre en Allemagne. Au fil de leurs échanges épistolaires, Max devient le témoin impuissant d'une contamination morale sournoise terrifiante : Martin semble peu à peu gagné par l'idéologie du IIIème Reich. Le sentiment de trahison est immense ; la tragédie ne fait que commencer...

L'histoire : L'auteur de cette oeuvre est Katherine Kressmann Taylor (1903-1997), elle est surnommée Kressmann Taylor. Elle a effectivement été en possession de quelques lettres et les a romancées. Contrairement à ce que dit la quatrième de couverture de ce livre, ils ne sont pas tous les deux allemands : Martin SCHULSE l'est alors que Max EISENSTEIN, lui, est américain ; ce dernier a fait ses études en Allemagne et est juif. Alors que Max est célibataire, Martin, lui, est marié et père de famille. Ils sont tous deux marchands de tableaux dans une galerie d'art Schulse-Eisenstein ; ils sont amis. Martin décide de rentrer au pays et les deux hommes s'écrivent 19 lettres entre novembre 1932 et mars 1934. On découvre que la soeur de Max (Griselle) a été la maîtresse de Martin. Elle est comédienne et avec sa troupe, ils vont aller jouer en Allemagne. Martin assure à son ami que Griselle trouvera un foyer chez eux. Au fil de la correspondance, Martin se rapproche de l'idéologie nazie et y adhère. Il demande à son ami de ne plus lui écrire sauf s'il a quelque chose d'essentiel à lui dire. Martin adhère donc totalement à la propagande nazie, il n'a plus le droit de correspondre avec un juif, Max n'est donc plus l'ami mais seulement un juif. Max, de son côté, pense d'abord que son ami tient de tels propos par crainte de la censure. Il apprend de Martin lui-même que Griselle est venue chercher refuge chez lui car on avait découvert qu'elle était juive. Martin l'a rejetée et elle s'est fait fusiller par les S.A.  Max décide alors de se venger et écrit trois lettres dans lesquelles le contenu fait penser à des lettres codées. Martin ne reçoit pas directement ses lettres, on le convoque et il est alors soupçonné de trahison. Max écrit une dernière lettre codée qui lui revient avec la mention "Inconnu à cette adresse" ce qui laisse supposer que Martin a été arrêté et que, très certainement, il a été exécuté.

Mon avis : Le livre se lit très rapidement même si l'histoire qui y est racontée est, elle ,emprunte de gravité. Un moment de lecture prenant, émouvant.

Lecture du mois d'août 2013 


 La fiancée de Bombay, Julia GREGSON (697 pages)

La quatrième de couverture: Automne 1928. Trois jeunes anglaises embarquent sur un bateau à destination de l'Inde. Pour Viva, ce voyage est avant tout le moyen de revenir sur les traces de ses parents morts à Bombay alors qu'elle était enfant. Rose, ravissante jeune fille d'une dangereuse candeur, est sur le point de se marier à un officier de cavalerie colonial qu'elle connaît à peine. Victoria, sa demoiselle d'honneur, pleine d'imagination, se montre déterminée à perdre sa virginité au cours du voyage, avant de se trouver un époux aux Indes. Toutes les trois ont des raisons différentes de quitter l'Angleterre, mais les bagages d'espoirs et de secrets qu'elles emportent ne les ont pas préparées à ce qui les attend...

Mon avisUn bon moment de lecture sur fond d'histoires d'amour, d'amitié, de statut de la femme en Inde et ailleurs. Histoire de confiance en soi aussi.

Lecture de janvier 2013


 Si c'était à refaire, Marc LEVY (422 pages)

La quatrième de couverture: Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l'Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s'effondre dans une mare de sang. Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. A compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. De New York à Buenos Aies, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu'au dénouement... à couper le souffle.

Mon avis : Lecture pendant le passage du cyclone tropical Dumile à proximité de l'île de La Réunion. Lecture souvent interrompue, non pas parce que le livre ne me motivait pas, mais parce que le bruit de la pluie et surtout du vent me stressait... J'ai bien aimé les allusions avec deux autres romans de l'auteur, à savoir : "Et si c'était vrai..." et "Vous revoir" (l'inspecteur Pilguez, le docteur Lauren Kline, Arthur...). L'intrigue était bien mais j'aurai aimé une autre fin. Je suis du genre optimiste !  D'un autre côté, la fin parait plus logique que si cette deuxième chance avait réellement existé... Je suis assez contente de mes capacités de déduction car j'avais entrevu une petite partie de la vérité !

Lecture de janvier 2013


W ou le souvenir d'enfance, Georges PEREC (222 pages)

La quatrième de couverture: Il y a dans ce livre deux textes simplement alternés ; il pourrait presque sembler qu'ils n'ont rien en commun, mais ils sont pourtant inextricablement enchevêtrés, comme si aucun des deux ne  pouvait exister seul, comme si de leur rencontre seule, de cette lumière lointaine qu'ils jettent l'un sur l'autre, pouvait se révéler ce qui n'est jamais tout à fait dit dans l'un, jamais tout à fait dit dans l'autre, mais seulement dans leur fragile intersection. L'un de ces textes appartient tout entier à l'imaginaire ; c'est un roman d'aventures, la reconstitution, arbitraire mais minutieuse d'un fantasme enfantin évoquant une cité régie par l'idéal olympique. L'autre texte est une autobiographie : le récit fragmentaire d'une vie d'enfant pendant la guerre, un récit pauvre d'exploits et de souvenirs, fait de bribres éparses, d'asences, d'oubli, de doutes, d'hypothèses, d'anecdotes maigres. Le récit d'aventures, à côté, a quelque chose de grandiose, ou peut-être de suspect. Car il commence par raconter une histoire et, d'un seul coup, se lance dans une autre : dans cette rupture, cette cassure qui suspend le récit autour d'on ne sait quelle attente, se trouve le lieu initial d'où est sorti ce livre, ces points de suspension auxquels se sont accrochés les fils rompus de l'enfance et la trame de l'écriture.

Mon avis :  Une lecture obligatoire (études)... Une histoire dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal à entrer : la juxtaposition de textes m'a souvent fait perdre le fil de chacune des histoires et quand, enfin, j'ai commencé à apprécier l'histoire du narrateur (en italique) et à me demander ce qui était réellement arrivé au vrai Gaspard WINCKLER, quel était son lien avec l'île W, s'il s'y était échoué, ... je suis passée à la partie deux et là, je me suis demandé si un autre narrateur avait remplacé le faux Gaspard WINCKLER, si les textes en italique de la deuxième partie avait un rapport avec ceux de la première partie, car hormis le fait qu'on y parlait d'une île W, je ne voyais plus où on allait... Les longues descriptions sur l'organisation sportive sont assez pénibles à lire à la longue et... la description de la conception des enfants et du sort réservé aux vaincus des compétitions sont insupportables à lire ! Bref, une autobiographie étrange où se mêlent réalité, recherche de souvenirs d'enfance et fiction, fiction qui n'en est pas réellement une... J'ai appris depuis peu que c'est une autofiction !

 

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